Faire ses courses aux têtes vertes, c’est une toute autre expérience que d’acheter dans un supermarché bio basique. François et Patrick sont à l’écoute de leurs clients et engagent une véritable interaction avec eux. Lorsque je leur demande un produit qu’on ne trouve pas dans leurs rayons – comme ce fut le cas pour la crème à cuisiner à la noix de coco – ils font l’effort de l’ajouter à leurs références et de le conserver s’il fonctionne. Inversement, quand ils me recommandent un produit, cela dépasse la simple démarche commerciale.
Je mange bio depuis trois ans, mais ce n’est pas en poussant mon caddie dans les allées des têtes vertes que j’ai connu François et Patrick. C’est parce qu’eux-mêmes sont les clients de mon cabinet. Ils sont arrivés à Cecoval juste au moment où je reprenais la société. Mon prédécesseur – qui était très sensible au bio et à l’écologie – avait tout de suite été séduit par leur projet, à une époque où les commerces bio ne se bousculaient pas.
Lorsque je me suis à mon tour penchée sur leur démarche, le fait que leur supermarché soit indépendant et non pas franchisé m’a plu. Ce qui les caractérise justement, est qu’ils ont tout fait eux-mêmes jusqu’à l’auto-financement de leur projet. De tous mes clients, ils sont d’ailleurs parmi ceux dont le fonctionnement est le plus autonome.
